Les indices de prix à la consommation ont fortement ralenti ces dernières années. À 0,8-1 %, l'inflation est nettement en-dessous de l’objectif à moyen terme de la BCE, de 2 %.
« Everybody is in services » : Theodore Levitt pointait, dès 1972, l’imbrication des activités de production de services et de biens. Une récente Lettre du CEPII permet d’en mesurer l’ampleur et fait état d’une désindustrialisation de l’économie française plus profonde qu’il n’y parait.
L’avenir des bitcoins est incertain. Elles pourraient être une source d’inspiration pour diminuer les coûts de transactions associés aux systèmes de paiement. Mais derrière l’utopie d’une monnaie libertarienne peut se cacher un risque collectif.
La sortie de la politique monétaire de très bas taux d’intérêt couplée à des achats systématiques de titres publics longs suscite des inquiétudes. Quelles en sont les modalités ? Quels en sont les risques pour l’économie américaine et le reste du monde ?
Les performances chinoises incitent certains à estimer qu’elles pourraient s’étendre au domaine monétaire et que le yuan pourrait supplanter le dollar comme grande devise internationale. Mais la monnaie chinoise n’exerce pas encore les fonctions nécessaires pour devenir une telle devise.
D’après les chiffres récemment publiés par la CNUCED, l’investissement étranger en France aurait dramatiquement chuté en 2013, alors même qu’il explosait en Allemagne. Ces statistiques reflètent avant tout des différences méthodologiques et des phénomènes liés aux prêts au sein des grands groupes.
Mme Yellen, qui prend la tête de la Réserve Fédérale américaine le 1er février, devra piloter de manière fine la sortie du quantitative easing et définir la manière dont la FED peut rendre compatible ses objectifs macro-économiques de court terme et la nécessaire préservation de la stabilité financière.
Billet du 23 janvier 2014 Par Evelyne Dourille-Feer
Le Premier ministre Shinzo Abe s’est fixé pour objectif prioritaire la lutte contre la déflation. L’efficacité de sa politique économique repose sur le tir simultané de trois flèches (politique monétaire, budgétaire et structurelle). Un an après, où en sont ces trois flèches ?
Le taux de change est régulièrement incriminé lorsqu’il s’agit de déplorer la perte de compétitivité à l’exportation des entreprises. Mais qu’en est-il réellement ? Une récente Lettre du CEPII examine la question à partir d’une analyse économétrique des données d’entreprises françaises.
La colère gronde chez les producteurs français de volailles dont les parts de marché baissent. Dégradation de leur compétitivité ou mauvais positionnement, comment en est-on arrivé là?